Dans les années 40, les Américains furent les premiers à faire du commerce avec les communautés pauvres du Sud. L'idée du commerce équitable est née, quant à elle, en 1964 lorsque les Pays du Sud insistèrent sur la nécessité d'échanges justes, lors d'une réunion de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED).
Aujourd’hui, le commerce équitable est une initiative de plus en plus connue et reconnue.
Le but du commerce équitable n'est pas la recherche du bénéfice, mais le soutien aux producteurs du Tiers Monde. Pour cela, il garantit aux petits producteurs de bénéficier d'un prix juste pour leur travail. Il permet donc de les intégrer dans les grands circuits commerciaux.
La démarche du commerce équitable va au-delà d'un échange commercial différent permettant une meilleure rémunération des producteurs et par là même, leur développement économique. Elle insiste sur le fait que les organisations de commerce équitable, relayées par les consommateurs, soutiennent les organisations de producteurs, sensibilisent le grand public et mènent des campagnes visant à modifier les règles et les pratiques du commerce international conventionnel. Le commerce équitable recouvre donc trois dimensions, complémentaires et indissociables :
- Une dimension socio-économique : car il y a des échanges équitables et un développement durable
- Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence
- une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international
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